Maxime Brygo, Valérie Jouve, Olivier Mériel, Philippe terrier-Hermann
philippe terrier-hermann a invité trois photographes à l’accompagner afin de parcourir le territoire dieppois, pour établir un état des lieux de ce qui reste de ce mouvement moderniste dont l’influence sur notre société et notre habitat est omniprésente. ces quatre photographes de générations différentes sont chacun venu à dieppe afin de réaliser un ensemble d’images avec des directions qui leur sont propres : olivier mériel magnifie le paysage urbain normand dans un noir et blanc intemporel, maxime brygo, s’attache dans sa pratique photographique à l’esthétique architecturale, dont il constitue une sorte de relevé objectif, valérie jouve développe un travail sur l’architecture des grands ensembles de neuville-les-dieppe qui questionne la relation de l’individu à son environnement et philippe terrier-hermann interroge quant à lui l’idéal de la modernité porté par divers architectures présentes dans l’agglomération dieppoise. cette mission photographique, sans prétendre à l’exhaustivité, s’intéresse au “comment vivre ensemble” dans des habitats et équipements issus du modernisme (cités et lotissements, centres sportifs, équipements industriels ou portuaires, groupes scolaires, …). chaque artiste a choisi une forme différente pour la présentation de ses recherches. le tirage photographique artisanal, le livret, les posters, et les cartes postales. les éditions sont conçues dans une volonté de l’accession de l’oeuvre par tous, en effet les posters et cartes postales sont proposés aux visiteurs à des prix accessibles. ces formats de diffusion des images participent à la démocratisation des oeuvres, vision que les modernes ont apportée avec la volonté d’intégrer l’art à la vie.
Olivier Mériel, "Piscine et Château", novembre 2009