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Expositions 29 juillet > 26 août

Case à Marée N°52 / Centre aquatique Le Carré / Gare routière / Ferry transmanche

Atelier de cartographie à L’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon / Seb Coupy / Pauline Delwaulle & Clément Postec / Donuts / Anne Durand & Astrid Verspieren / Collectif Echelle Inconnue / Arthur Eskenazi / Bouchra Khalili / Laurent Mareschal / David Renaud / Sabine Réthoré / Till Roeskens





Château-Musée


Ange Leccia, La Mer, 1991, vidéo HD, 4mn
Dans cette vidéo sans début ni fin, Ange Leccia enregistre avec un point de vue inhabituel le mouvement infini des vagues, qui se forment puis viennent s’épuiser sur la plage. Le rythme de la mer, le silence, les couleurs intenses et la transformation des formes fascinent et invitent à la contemplation. Pour les peintres impressionnistes, la mer était un sujet idéal pour rendre compte de la lumière et du mouvement, ainsi que des couleurs de l’eau et du ciel variant à chaque instant. Chez Ange Leccia, les phénomènes naturels permettent aussi de donner à voir l’apparition et la disparition de l’image, sa propre matérialité.

Gabor Ösz Stavern B. (Norvège), 2001 Photographie Cibachrome camera obscura
La pratique de Gabor Ösz est fortement déterminée par la technique qu’il emploie : le sténopé, ou camera obscura. Le sténopé permet d’obtenir des photos sans appareil photo, et sans passer par le négatif puisque c’est le papier qui est directement exposé. Cette photo fait partie de la série The Liquid horizon, que l’artiste a réalisé à partir des blockhaus du Mur de l’Atlantique. Gabor Ösz a utilisé les blockhaus comme des camera obscura : en laissant le papier photo pendant au moins 4 heures à l’intérieur, il obtient une photo du paysage visible par les meurtrières. A l’opposé d’un instantané, c’est l’image d’une durée, puisque les seuls éléments que l’on peut voir sont ceux qui n’ont ni changé ni bougé. D’une certaine façon, c’est la démarche inverse de celle des impressionnistes, qui cherchaient justement à saisir l’instant.

Andy Gillet et Philippe Terrier-Hermann, Persicaire, 2010 Film, 8mn
Ce film réalisé spécialement pour le Festival par Andy Gillet et Philippe Terrier-Hermann propose une visite subjective du Bois des Moutiers, ensemble architectural et parc conçus en 1898 par le célèbre architecte anglais Sir Edwin Lutyens avec l’aide de la paysagiste Miss Gertrude Jekyll. Cette sublime propriété « Arts & Crafts » a reçu nombre d’hôtes de prestige et a marqué nombre d’artistes de la période impressionniste à nos jours. Le film présenté au Château-Musée de Dieppe, à proximité des peintures de Jacques Emile Blanche, s’inspire librement des souvenirs de la visite de la propriété que ce dernier a faite avec Jean Cocteau en 1913. Ce souvenir du Bois des Moutiers fait partie d’un ensemble d’écrits et de dessins considéré par l’auteur comme sa première œuvre : Le Potomak.